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Le Campus à l'honneur dans Var Matin

30 Mars 2021

Var Matin est de retour au Campus

Trois ans plus tard, les équipes de Var Matin sont revenues dans notre Campus à Lorgues pour dresser un petit bilan. Nous vous dévoilons ici quelques extraits de l'article paru le 26 mars dernier :

Il y a trois ans, Frédéric Sastrel lançait la structure. Objectif: implanter des entreprises numériques et amener de l’emploi dans son village de Lorgues, dans le centre Var.

“Aujourd’hui, nous sommes sept sociétés, avec une forte croissance”, indique le fondateur du Campus. Un ensemble qui, à son échelle, s’inspire des technopoles de Sophia-Antipolis ou Aix-en-Provence. Une véritable dynamique pour le village de 9.000 habitants. Car si un certain nombre d’emplois existaient déjà et ont été déplacés à Lorgues, Frédéric Sastrel précise que 50% des postes sont des créations liées au développement des entreprises.

“Il y a une véritable entraide, une synergie entre les entreprises”, renchérit Bruno Mestre, patron d’Evode, présent depuis le début de l’aventure. Pour favoriser les échanges, une association Le Campus a même été créée. “Elle essaye de donner de la vie, d’engendrer des rencontres”, souligne celui qui en est aussi le secrétaire. Une convivialité d’autant plus importante, dit-il, que ceux qui travaillent au 236 rue Saint-Honorat ont “plutôt l’habitude de rester seuls derrière leur PC”. Et Frédéric Sastrel de s’esclaffer: “Il n’y a que des geeks!”

Même pas un an après la création de la structure, elle officialisait la création du Réseau de formation et de développement du numérique en Dracénie, en partenariat avec les milieux associatif et institutionnel.

Objectif: donner aux collégiens et lycéens le goût d’entreprendre dans le numérique, promouvoir la variété de métiers que compte ce domaine et casser les idées reçues.

Bruno Mestre est particulièrement impliqué dans ces échanges. Il souhaite notamment la création d’une filière bac +3 dans les métiers du numérique, là où, pour l’heure le lycée de Lorgues, ne compte qu’un BTS. “Nos sociétés attendent des recrutements à bac +3. Certes, la plupart des étudiants poursuivent leur cursus après le BTS, mais ils sont obligés de quitter le village.

Parmi les différentes interventions menées par Le Campus auprès des lycéens – visite de  la structure, échanges en classe, forum des métiers, etc. –, Bruno Mestre tient beaucoup à l’une d’elles. “Chaque année, des femmes qui travaillent sur Le Campus vont à la rencontre des jeunes filles de troisième et de seconde. Le but? Les attirer vers les métiers du numérique. “Ce n’est pas normal, s’insurge le patron d’Evode, que parmi les développeurs, on ne compte pas plus de 6% de femmes!

Le fondateur en est convaincu: “Les années à venir vont nous montrer que nous allons dans le bon sens et valider notre modèle.” Au point que les entreprises du Campus commencent à se sentir à l’étroit. Qu’à cela ne tienne, la structure est en train d’acquérir le bâtiment, juste voisin, des Capucines. Celui-ci offrira 350 m² supplémentaires et qui contribueront à “attirer des talents et des compétences”. 

Parce que, reconnaît Frédéric Sastrel, outre des murs qu’on ne peut pas pousser, un frein au développement du Campus pourrait être le recrutement. “Il faut trouver des développeurs, des informaticiens. Or, on est sur des métiers en tension.

Un obstacle pas suffisant néanmoins pour brider l’optimisme du créateur du Campus, qui, pour la prochaine étape du développement de la structure, rêve de licorne, ces start-up en hypercroissance et valorisées à plus d’un milliard d’euros.